Trente reproductions d'après les oeuvres importantes... de Roybet Ferdinand

sculpture, gravure

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Trente reproductions d'après les oeuvres importantes (reproductions en très bon état
Roybet Ferdinand
Éditions Georges Petit. Sans date
collection sans date d'édition vers 1860
40x47. reliure editeur. 72 pages
Bon Etat vu son age intérieur très propre sans rousseurs couverture frottée sur ses bords

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100075814

Bon

500,00 € TTC

Détail

Nom

Trente reproductions d'après les oeuvres importantes (reproductions en très bon état

Auteur

Roybet Ferdinand

Editeur

Éditions Georges Petit

Collectionsans date d'édition vers 1860
Taille40x47
ReliureReliure editeur
Nombre de Pages72
Nombre total de volumes1
LangueFrançais
Etat généralBon état
Détail de l'étatBon Etat vu son age intérieur très propre sans rousseurs couverture frottée sur ses bords

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Fils du cafetier Louis Charles Florent Roybet et de Françoise Cotte installés à Lyon en 1846 Ferdinand Roybet étudie d'abord la gravure à l'École des beaux-arts de Lyon où il entreprend son apprentissage du métier de peintre en copiant les grands maîtres flamands et italiens dès ses premières années de formation. En 1863 après la mort de son père déjà marié avec Amélie Louise Rollion4 et père d'une petite fille il s'installe à Paris pour suivre l'enseignement de Jean-Georges Vibert dont il devient l’élève préféré. Ses premières années à Paris sont matériellement très difficiles. Il débute au Salon en 1865 avec deux œuvres intitulés Une musicienne et Intérieur de cuisine6. L'année suivante il connaît le succès en présentant son Fou sous Henri III vêtu de rouge et tenant deux dogues en laisse. Cette œuvre applaudie par la critique et acquise par la princesse Mathilde pour 5 000 francs sera le début d'une très longue série de figures historicistes anecdotiques en costumes : reîtres mousquetaires manants et gens de cours. Cette production abondante reflète le goût de sa clientèle pour ces sujets alors à la mode7. Un revenu de 25 000 francs annuels lui est assurée par contrat avec un marchand de tableaux[Lequel ?] moyennant la fourniture de trois toiles par mois. Après la fin du siège de Paris le peintre entreprend plusieurs voyages d'étude en Belgique et en Algérie8. L'ensemble des œuvres peintes à cette occasion lui est acheté[Par qui ?] pour la somme de 100 000 francs. La virtuosité se caractérisée par une touche rapide et précise. Fort de ses succès il s'installe dans un hôtel particulier et dépense sans compter pour collectionner des objets d'art haute époque. Ce train de vie dispendieux le conduit rapidement à de graves difficultés financières et à son expulsion par ses créanciers. Artiste reconnu il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 19 juillet 1892 puis promu officier du même ordre par décret du 16 août 19009. Il compte parmi sa clientèle de nombreux amateurs célèbres et fortunés. Le milliardaire américain Cornelius Vanderbilt paie 100 000 francs ses Propos galants toile présentée au Salon de 1893 au palais de l'Industrie après une longue absence motivée semble-t-il par le désintérêt de l'artiste pour les salons d'art5. Doué d'un bon talent de portraitiste il peint de nombreux contemporains en costume d'époque7 et quelques autres dans un style plus contemporain comme le comte de Montesquiou Madame Raymond Poincaré le général Gallieni Mademoiselle Juana Romani. À la fin de sa vie il aborde des sujets religieux et notamment une série de 22 tableaux illustrant la Passion du Christ qui sera exposée après sa mort au Salon de 1921. Ferdinand Roybet meurt à Paris le 11 avril 1920. Depuis 1927 Roybet a son propre musée le musée Roybet Fould créé par Consuelo Fould peintre et petite-fille du ministre des finances de Napoléon III. Installé à Courbevoie ce musée conserve une collection d'œuvres de Roybet léguée par la fondatrice